Les Tesla propulsées par du minerai québécois?

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Les Tesla propulsées par du minerai québécois?

Message par vehiculeselectriques » ven. 22 08 , 2014 15:06

La minière québécoise, Nemaska Lithium, pourrait bien être un joueur majeur dans la réduction des coûts des voitures électriques, les voitures de marque Tesla en tête
Nemaska Lithium.JPG
Nemaska Lithium entend développer une mine à ciel ouvert près de la communauté de Nemaska à la Baie-James. L'entreprise compte aussi construire une usine d'hydroxyde de lithium à Valleyfield.

Parallèlement, le PDG de Tesla Motor, Elon Musk, a annoncé au mois de février la construction d'une immense usine de construction de batteries pour ses véhicules. Grâce à cette usine, Tesla compte réduire les coûts de production de ses voitures électriques. Tesla a annoncé qu'elle mettra en marché des voitures électriques se détaillant entre 30 000 et 40 000$ d'ici 2017. Ces voitures auraient une autonomie d'environ 350 km. Or, pour y arriver, Tesla aura besoin de quantités très importantes de lithium. Selon le PDG de Nemaska Lithium, Guy Bourrassa, l'usine que Tesla a annoncé consommera plus de lithium que toutes les usines existantes dans le monde à l'heure actuelle! Elle permettra d'alimenter la construction de 500 000 véhicules électriques par année.

De l'hydroxyde québécois

En plus d'annoncer la construction d'une usine de piles, Elon Musk a aussi précisé son intention de s'approvisionner en Amérique du Nord. Or, le seul projet d'hydroxyde de lithium en Amérique est celui de Nemaska Lithium. Les autres entreprises comme RB Industries (Québec Lithium) produise plutôt du carbonate de lithium, moins efficace pour les piles.

Comme par hasard, l'usine de Tesla consommera 28 000 tonnes d'hydroxyde de lithium par année, soit la même quantité que compte produire Nemaska lithium. «C'est une manne incroyable pour les nouveaux produits. En plus, Tesla dit publiquement qu'il veut faire son approvisionnement principalement en Amérique du Nord. Or, quand on regarde la liste des projets qui existent en Amérique du Nord, ça pointe inévitablement vers nous», a affirmé M. Bourassa sur les ondes de Décisions Plus.

On comprend l'intérêt de Tesla pour l'hydroxyde de Nemaska lorsque l'on sait que l'entreprise québécoise est en voie de breveter un nouveau procédé de fabrication plus écologique et moins dispendieux. Nemaska prétend pouvoir produire de l'hydroxyde de lithium à 3450$ la tonne alors que la concurrence produit du carbonate à 4190$ la tonne. Mais transformer ce carbonate en hydroxyde coûte environ 700$ la tonne pour un hydroxyde se détaillant à 4890$ la tonne.

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