Cette année, j’ai pu admirer L’œuf de Paul ARZENS au Musée Schlumpf
Par contre je suis resté sans voix en regardant le panneau descriptif : dans le genre raccourci de l’histoire on ne peut pas faire mieux
L'Oeuf de Paul ARZENS
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L'Oeuf de Paul ARZENS
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Re: L'Oeuf de Paul ARZENS
Un petit résumé s’impose
Paul Arzens réalisa « l’Oeuf » pour un usage urbain pendant l’occupation. Ce véhicule s’appuyait sur un châssis constitué par un tube central en Duralinox de 100 mm de diamètre et 3 mm d’épaisseur, à l’arrière duquel venait se fixer la fourche élastique de la roue motrice ; à l’avant, une tôlerie caissonnée formait auvent et enveloppait les roues directrices suspendues par 2 lames de ressort. Des consoles recevaient les quatre batteries et un plancher complétait cette structure...
... habillée d’un carénage en Duranilox formant toit et se terminant à l’arrière par une pointe abritant la roue motrice. Le pare-brise et les cotés jouant le rôle de portes étaient réalisés entièrement en plexiglas.
L’œuf pesait à vide, sans batteries ni moteur, seulement 60 kg ; à ce poids très faible, il faut ajouter 30 kg pour le moteur, 240kg pour les batteries et 20 kg d’accessoires, pour un poids total de 350kg.
Avec 60 volts et 100 ampères, l’œuf pouvait franchir 100 km à 70km/h avec le conducteur seul, ou à 60 km/h avec 2 personnes à bord .
Les commandes sont simplifiées : un volant et une pédale, celle-ci agissant à la fois sur les freins(en appuyant) ou sur la marche (en levant le pied pour passer successivement les quatres vitesses sollicitées par des relais) ; le point mort se trouvait au milieu de la course de cette pédale
Paul Arzens conserva l’œuf après la guerre mais le dotant d’un moteur à essence de 125 cm³ et en lui apportant diverses modification (voir les photos actuelles au musée) :
- Apport de petits phares.
- Ajout de louvres pour l’aération du moteur.
- De nouvelles portes en plexiglas pour un accès plus facile à la banquette.
(source : Jean Michel Horvat pour Automobilia)
Paul Arzens réalisa « l’Oeuf » pour un usage urbain pendant l’occupation. Ce véhicule s’appuyait sur un châssis constitué par un tube central en Duralinox de 100 mm de diamètre et 3 mm d’épaisseur, à l’arrière duquel venait se fixer la fourche élastique de la roue motrice ; à l’avant, une tôlerie caissonnée formait auvent et enveloppait les roues directrices suspendues par 2 lames de ressort. Des consoles recevaient les quatre batteries et un plancher complétait cette structure...
... habillée d’un carénage en Duranilox formant toit et se terminant à l’arrière par une pointe abritant la roue motrice. Le pare-brise et les cotés jouant le rôle de portes étaient réalisés entièrement en plexiglas.
L’œuf pesait à vide, sans batteries ni moteur, seulement 60 kg ; à ce poids très faible, il faut ajouter 30 kg pour le moteur, 240kg pour les batteries et 20 kg d’accessoires, pour un poids total de 350kg.
Avec 60 volts et 100 ampères, l’œuf pouvait franchir 100 km à 70km/h avec le conducteur seul, ou à 60 km/h avec 2 personnes à bord .
Les commandes sont simplifiées : un volant et une pédale, celle-ci agissant à la fois sur les freins(en appuyant) ou sur la marche (en levant le pied pour passer successivement les quatres vitesses sollicitées par des relais) ; le point mort se trouvait au milieu de la course de cette pédale
Paul Arzens conserva l’œuf après la guerre mais le dotant d’un moteur à essence de 125 cm³ et en lui apportant diverses modification (voir les photos actuelles au musée) :
- Apport de petits phares.
- Ajout de louvres pour l’aération du moteur.
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Re: L'Oeuf de Paul ARZENS
Merci pour cette (re-)trouvaille
La célèbre maxime de Mies van der Rohe prend ici tout son sens : less is more, une merveille cet engin.
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Remdo
« Un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen »
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Re: L'Oeuf de Paul ARZENS
Bravo GV pour ce résumé complet sur une auto bien sympa !
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