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j'imaginais la "voiture sans pare brise" ... En supposant qu'elle soit possible, le conducteur se retrouverait dans la position d'un jeu video aux commandes d'un simulateur de conduite ... Supposons maintenant que la voiture soit "connectée" sur le "cloud", le conducteur qui aurait autre chose à faire que de conduire pendant le trajet pourrait fort bien avant de partir demander à son épouse restée au lit de conduire à sa place devant son ordinateur, ou bien, s'll est célibataire de demander à un chauffeur de taxi, resté au lit lui aussi, ou bien encore à un chauffeur de VTC uber, moyennant quelque finance comme il se doit.

Aux données envoyées par le caméras et autres senseurs de la voiture pourraient être ajoutées celles des caméras de la voie publique qui surveillent l'ensemble du trafic, celles de commandes des feux, de localisation des tramways, celles provenant des autres voitures se trouvant à proximité etc...

Le progrès va quelquefois beaucoup plus vite qu'on ne le prévoyait

S'asseoir derrière un volant pour conduire ? Mais c'est désormais "ringard"

Dans les jeux vidéo, tu as en général plusieurs vies en stock, ça aide en cas de crash rigolo....

Mais pourquoi diable vouloir faire si compliqué? Dans un avenir pas si rose, l'important sera la RESILIENCE. Cela implique de s'affranchir de DEPENDANCES non indispensables. Avec un véhicule transformé en capsule spatiale (qui elle a encore des hublots...) tu deviens dépendant des caméras, des transmissions, du réseau, d'autres personnes, bref, plein de raisons pour avoir des ennuis. De plus, en cas de "problème", ce sera la faute à "personne". Donc ta faute même si tu n'as (forcément!) "rien" fait.

Gandhi a dit: si un outil t'est utile, conserve-le, s'il t'est indispensable, alors jette-le!

Là où j'habite, si l'électricité ou l'eau chaude se coupent pendant un quart d'heure c'est un drame, si l'eau froide se coupe pendant une demi-heure c'est une révolution

Nous sommes de plus en plus dépendants, donc de moins en moins indépendants, par la force des choses.

Il y a encore beaucoup de famines de par le monde, et ceux qui en sont victimes aimeraient bien être un peu moins "résilients" même - et surtout - au pays de Gandhi.

wifi haut débit gratuit dans tout New York (bornes sur les anciennes cabines téléphoniques reliées entre elles par fibre optique - avec des prises usb pour recharger les smartphones) ... Les "pauvres"

Voltaire (le progressiste) et Rousseau (le retour au naturel) ... L'opposition ne date pas d'hier

L'automobile était la liberté ... Et elle devient la fin de la liberté.

"Vive la France, vive la France "connectée" aurait dit quelqu'un que nous connaissons bien !

C'est pas parce qu'on refusera de regarder au travers d'une vitre afin de privilégier une chaîne technologique où l'image doit faire 3 fois le tour du monde avant de revenir à nos yeux, que l'on va réduire la faim dans le monde...

Au contraire, l'avenir, s'il existe, passe forcément par un effort de frugalité en ressources de la part de ceux qui les dilapident le plus, afin d'en laisser un peu à ceux qui y sont contraints, à l’extrême frugalité. N'en déplaise aux chantres de la croissance infinie, du non-changement climatique et du pétrole qui se régénère tout seul, vu qu'il est de moins en moins cher...

Et dans le monde automobile, frugalité signifie faire plus petit moins lourd moins puissant moins "compliqué", et accessoirement aussi "plus réparable". Et ne pas mettre de la techno compliquée là où on fait mieux avec presque rien. Vive la deuche électrique....

C'est Remundo qui va être content, là....

L'idée de faire conduire sa voiture à distance par un autre humain ne me semble pas très raisonnable
La voiture connectée proposera aussi la conduite autonome.
Aujourd'hui la mortalité routière représente l'équivalent de 6 Airbus A380 (ou 7 Boeing 747-8, ou 25 attentats de Paris) qui se crashent ... chaque jour (1.25 million par an dans le monde).
Il me semble que c'est un "outil utile" (la conduite autonome) ?

Source: www.2025ad.com

Topolino a écrit :Aujourd'hui la mortalité routière représente l'équivalent de 6 Airbus A380 (ou 7 Boeing 747-8, ou 25 attentats de Paris) qui se crashent ... chaque jour (1.25 million par an dans le monde).
Il me semble que c'est un "outil utile" (la conduite autonome) ?

Bizarrement, la société actuelle est (très) conciliante avec les défaillance humaines mais ne supporte pas la moindre défaillance de la technique.

Même si la conduite autonome sauvait des centaines de vies (qu'on ne pourra pas identifier, ce serait un nombre dans une statistique), il suffirait d'un accident mortel (bien identifiable, lui) pour qu'on l'abandonne au nom du sacro-saint principe de précaution...

Dans cet article, on lit :

Une autre étude, publiée l’année dernière, estimait que la voiture autonome pourrait sauver la moitié des 32 000 personnes qui décèdent chaque année sur les routes américaines… Mais qu’elle pourrait aussi en créer 4000 supplémentaires du fait des incidents liés à l’automatisation de la conduite…

Une bonne analyse du problème éthique de la conduite autonome... (malgré un titre racoleur)

Et dans cette autre analyse très intéressante en provenance du Canada :

Les voitures devront agir pour réduire les dommages, mais elles ne pourront pas toujours prévenir les accidents. La société devra accepter ça.
...
Si la population peut parfois avoir un peu de compassion pour un conducteur fautif dans un accident, la chose sera complètement différente avec les voitures autonomes, qui n’auront d’autres choix que d’être au-dessus de tout soupçon.

Pour les criminels de la route, fêlés du champignon et du dépassement obsessionnel, je verrais bien une punition terrible: être obligé de circuler au volant d'une voiture autonome (à 40km/h), les mains attachées dans le dos....

Je vous "fiche mon billet" que dans très peu de temps il sera aussi indécent de s'occuper soi-même de conduire la voiture qui vous transporte - sans passer par un "chauffeur en ligne" - qu'il ne l'était autrefois pour un ingénieur de taper lui-même ses rapports - sans faire appel à la secrétaire du service -. ... ou bien encore à "coder" lui-même ses calculs sans faire appel aux services informatiques.

Jusqu'à présent il n'y avait que les (très) nantis qui ne pouvaient s'abaisser à conduire et employaient pour cela un chauffeur particulier, mais désormais, avec la voiture connectée, ce "privilège" va s'étendre à un plus large public.

J'imagine la voiture connectée comme une sorte d''auto-tamponneuse, de forme plutôt ronde, comme une "demi-sphère", un peu dans le genre de la voiture courrège, de la fiat 500, de la coccinelle etc.. et protégé par un gros pare-choc circulaire d'absorption des chocs, avec une vitesse limitée à 30 ou 45 km/h selon la densité du trafic... et, bien sûr, "sans pare brise" ... Où l'on se sente aussi en sécurité que dans le métro souterrain ... C'est à dire "sans rien voir" ... Comme l'astronaute dans sa capsule ... C'est " l'air du temps"

filomat a écrit :Je vous "fiche mon billet" que dans très peu de temps il sera aussi indécent de s'occuper soi-même de conduire la voiture qui vous transporte

Je tiens le pari

Il n'y a plus qu'à préciser le "très peu de temps"

Pour ce qui est du temps je ne sais pas du tout combien il m'en reste.

Il y a déjà longtemps que je ne devrais plus être là

Désormais je commence à "faire du rab"

Cela fait bien longtemps que les "secrétaires de service" ont disparu, et les ingénieurs se tapent eux-mêmes leurs rapports. Ainsi ils contiennent bien moins d'erreurs techniques et bien plus de fotent de gramèrent, scelle d'ortaugrafe aitant caurigés automatiquement par le logiciel, enfin, pas toutes...

Si les "gens" ne peuvent plus conduire eux-mêmes leur voiture, ils trouveront d'autres moyens de prouver leur virilité. En moto par exemple... Ou alors en vélo Mais bon, j'y crois pas trop, c'est fatigant!

Je tiens le pari inverse.
Le conducteur sera la voiture elle-même et pas un autre "chauffeur en ligne".
Tout simplement parce que le législateur n'autorisera jamais la prise de commande à distance d'un véhicule.
La BMW Série 7, qui embarque aujourd'hui un stationnement piloté à distance, n'autorise une distance maximale parcourue lors d'une manœuvre sans conducteur que d'une fois et demie la longueur de la berline de luxe BMW.

La législation est en cours pour les drônes au sujet desquels c'est le problème "majeur" en ce moment.

Mais dès lors que la voiture se conduirait à la manière d'une simulation video, que le chauffeur soit dans la voiture ou qu'il soit chez lui cela ne fait pas de différence.

Est-on plus rassuré quand le chauffeur est dans la voiture car en cas d'accident il en serait la première victime ?

Est-il impossible de faire confiance à un chauffeur qui n'est pas lui-même dans la voiture ?
: "Là est la question" en effet

Le parisien qui prend le métro fait il la différence entre les lignes à conducteur et les lignes automatiques ?

Un chauffeur tranquillement installé chez lui pilotera peut-être mieux que s'il était dans la voiture, il pourra s'assurer, se former, un professionnel "de métier" sera mieux à même de piloter la voiture, d'utiliser les logiciels d'aide au pilotage etc...

L'accident de german wings (le pilote suicidaire qui a précipité son avion contre la montagne) a modifié les idées que l'on se faisait jusqu'alors ... Beaucoup ont proposé que désormais ce soit le contrôle au sol qui prenne la main sur les trajectoires des avions qu'il suit.

bfmbusiness a écrit : Le groupe a-t-il l’intention de se passer des chauffeurs dès que possible? C’est ce que pense Bill Gates. Dans un entretien donné au Financial Times en juin dernier, le fondateur de Microsoft estimait que la bataille avec les professionnels du transport n’était que le début d’une révolution bien plus grande: celle de la voiture robot. Et pour devenir le leader de cette industrie, ni Uber, ni ses investisseurs ne lésinent sur la dépense pour arriver avant Google, Apple, Tesla ou Lyft.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 43509.html

Avant d'autoriser / accepter la conduite "télécommandée", il faut être capable de répondre à ce genre de questions :

• Que se passera-t-il en cas de coupure de la connexion entre le chauffeur et la voiture
• Si cette coupure entraîne un accident, qui sera responsable (le chauffeur, le fournisseur de la liaison, le fournisseur d'énergie alimentant les appareils de liaison, le constructeur de la voiture,...)
• Si le chauffeur choisit de percuter un mur pour éviter un groupe de piétons, sera-t-il poursuivi pour avoir tué ses passagers volontairement
• ...

Petite question amusante :
En cas de freinage d'urgence, de combien augmente le temps de réponse d'un chauffeur qui est relié à la voiture par un réseau de transmission

filomat a écrit :

bfmbusiness a écrit : Le groupe a-t-il l’intention de se passer des chauffeurs dès que possible? C’est ce que pense Bill Gates. Dans un entretien donné au Financial Times en juin dernier, le fondateur de Microsoft estimait que la bataille avec les professionnels du transport n’était que le début d’une révolution bien plus grande: celle de la voiture robot. Et pour devenir le leader de cette industrie, ni Uber, ni ses investisseurs ne lésinent sur la dépense pour arriver avant Google, Apple, Tesla ou Lyft.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 43509.html

C'est bien ce que je dit: Voiture SANS chauffeur, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du véhicule.
Chauffeur de Taxi, n'est pas un métier d'avenir.