Je l’apprends pour la Suisse. Intéressant. Toutefois la valeur du franc suisse reste déterminée par le bon vouloir d’individus ou d’entités gouvernementales. Fussent-elles suisses. Un caprice est possible. Avec le Bitcoin, on en a 21 000 000 à terme. C’est tout. On peut diviser un bitcoin en 100 000 000 d’unités pour le moment.
L’or est une solution refuge depuis des milliers d’années. Très bon pour les états. Mais pour l’usage individuel, certains experts en cryptomonnaies soulignent les inconvénients de l’or physique par rapport au Bitcoin (= or 2.0). L’or physique n’est pas facilement transportable à travers les frontières (limitation des quantités, justifications, taxes). Il est difficile à garder/préserver. Un coffre coûte cher, peut être percé par un voleur et implique une habitation elle-même sécurisée. De nos jours, l’or est également difficile à écouler pour consommer en petite quantité. Enfin, l’or peut être faslifié. (faux lingot au tungstène). Le Bitcoin règle tous ces problèmes de fluidité et de fongibilité et de sécurité et fiabilité de l’unité de valeur. Ce n’est pas rien. De plus, la dématérialisation est en effet en marche. Donc, si l’on veut éviter un monde où l’argent est complètement à la merci des banques et états et groupes néfastes, on doit adopter une cryptomonnaie.
Revenir aux fondamentaux est important. Et pour cela, se préparer au survivalisme est essentiel. Mais comment le faire sans fric pour s’équiper, acheter une propriété (BAD), se former ? J’ai actuellement une situation financière modeste (qui s’améliore bien). D’où ma stratégie personnelle de survie financière avant la survie physique. Je comprends qu’une personne qui a du patrimoine et des moyens financiers confortables ou ne serait-ce que décents songe d’abord à la phase survie physique.
Lorsque le dollar et quelques autres « grandes » monnaies perdront en valeur, le bitcoin sera un refuge « or 2.0 » tout comme l’or sera un refuge « or 1.0 ». A votre avis, en cas de crise, qu’est-ce qui circulera le plus facilement ? Transporter de l’or et commercer avec présentera un risque physique.
ncaar a écrit :Désolé si je m'épanche sur ces fils "brèves de comptoir", mais je trouve super-enrichissant de confronter nos expériences, analyses et réflexions car nul ne détient LA vérité. Il est des domaines où l'on a quelques connaissances et d'autres où l'on s'en réfère au bon sens. Denrée en voie de disparition, du reste ...
Aucun scrupule à avoir sur nos étalements respectifs. D’un cela nous aide à clarifier nos propres idées. Et de deux cela peut potentiellement éclairer autrui.
ncaar a écrit :En fait, ce que je reproche au bitcoin, c'est que l'on s'en remet encore à d'autres mains : on passe des banquiers au informaticiens, mais finalement on ne maîtrise pas plus ce qui va advenir. En vieillissant, je deviens totalement allergique à ce que je ne maîtrise pas (aux deux sens du terme ; compréhension et pilotage) ...
Tu as raison de souligner une dépendance par rapport au bon vouloir des codeurs. Ceci dit, il est possible d’analyser le code et les fonctions de Bitcoin pour estimer sa pertinence. Il y a des personnes qui décryptent les choses pour le grand public non initié. Cf Andreas Antonopoulos sur Youtube (en anglais). Cependant, le reproche est doublement injuste.
D’abord parce que ta prétendue allergie à ce que tu ne comprends pas est imputable à ton ignorance actuelle (je le dis respectueusement). Il suffit de s’informer pour comprendre. Et s’offrir « l’option potentielle » (pléonasme stylistique) d’utiliser un nouveau système. Il est normal d’être réticent à tester ce qui est nouveau (ne serait-ce que par fainéantise et manque de motivation). Même chose que pour les véhicules électriques. J’ai moi-même tergiversé plusieurs mois avant de me plonger dans l’étude du bitcoin et des cryptomonnaies. Et d'investir.
Ensuite, et c’est plus important, par ce que le bitcoin (sur base de blockchain) est le système où l’on s’en remet le moins au bon vouloir d’un individu ou groupe d’individus aux motivations incertaines. Bitcoin est basé sur un algorithme et il est décentralisé. Il n’y a pas d’arbitraire. L’individu utilisateur garde donc un contrôle bien plus grand qu’avec n’importe quel autre système. Les métaux précieux que l’on tient physiquement dans la main paraissent offrir plus de contrôle absolu. Mais c’est ignorer que de longue date le cours de ces métaux est bidonné. Quand les pièces et lingots eux-mêmes (!) ne le sont pas. Je pense que notre vie moderne rend indispensable l’acceptation de ne pas tout contrôler et de s’en remettre à des systèmes que l’on considère comme fiables. Il est intéressant de voir ce qu’une personne accepte de déléguer et ce qu’elle prétend absolument contrôler.
Personnellement, je refuse quasiment toute la médecine allopathique (ex : vaccins, cachet). Et désormais, je suis favorable au bitcoin (ai-je besoin de la préciser…). Mais j’utilise surtout des euros (pas de contrôle). Et j’ai pour projet de vivre de mon autoentreprise mais pour l’instant, je gagne des euros comme salarié (pas de contrôle de mes revenus). Je suis locataire d’un appartement (pas de contrôle). Je rejette les médias conventionnels au profit des médias alternatifs (je contrôle mes lectures et pensées). Je jardine un peu.
El gringo a écrit :"Officieusement "est le bon terme, mais les autres ( dont je fais encore partie) continuent " business as usual " même si on est conscient que ça ne colle plus, car il est très dur de se remettre en cause et de tout planter
Et que pour arriver à se mettre " au vert " il faut malgré tout encore de l'argent, que la transition est dure à mettre en place
Pour la transition, une option consiste à remonter dans le temps pour acheter 10 000 bitcoins à 0,30€ pièce en 2010. Je vais chercher la Delorean. Si l’on considère que voyager dans le temps est impossible, une solution plus réaliste consiste à s’informer AUJOURD’HUI pour cueillir les fruits de la révolution en cours dans le domaine des cryptomonnaies.
Merci pour les liens, dont
https://enercoconseils.wordpress.com/tag/collapsologie/
Si l’effondrement financier est le premier des 5 types d’effondrement comme le prédit Orlov (un célèbre survivaliste), alors cela justifie encore plus les cryptomonnaies. On peut imaginer que le bitcoin « survivra » au début et permettra d’acheter les ressources nécessaires pour presque rien, avant le second effondrement (économique) et les trois suivants (politique, social, culturel).
A noter que si l’on adhère à la théorie d’une rupture de l’approvisionnement en nourriture par manque de ressources, il est urgentissime de passer au véganisme. Car c’est l’un des rares changements que la population mondiale peut mettre en place en quelques années seulement si l’on inclut la transition de production agricole vers le 100% végétal. Pour le mangeur, le changement prend une seconde. Avec une Augmentation massive de calories produites à l'hectare et tout en réduisant les impacts environnementaux.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.