pdelagrange a écrit :Mon diagnostic à deux balles :
- batterie non utilisée pendant longtemps,
Oui (l'hiver) mais mon père est du genre à remettre ses batteries (de façon générale, je ne parle pas des vélos en particulier) en charge de temps en temps, je lui demanderai ce qu'il a fait pour les vélos.
avec consommateur branché (BMS)
Est-il possible de couper le BMS pendant les longues immobilisations ?
- à la charge, le système de gestion batterie refuse de charger car une ou plusieurs cellules sont trop déchargées
Phénomène constaté sur une foultitude de petits appareils (dont iPhone) suite à décharge trop profonde... en fait la batterie n'est pas morte (du tout).
Avant de mettre les cellules qui sont tombées à 1 ou 2V à la poubelle, je conseille donc amicalement de tenter de remonter tout ce petit monde à ... 3,2 ou 3,3V (avec chargeur modélisme ou tout moyen de fortune disponible... avec un courant raisonnable, hein! Pas plus de C/10 !), charger (avec le chargeur d'origine) en surveillant la soupe (tensions, température, odeur, etc), et sait-on jamais il peut y avoir miracle.
De quoi disposes-tu comme chargeur / alimentation de labo / transfo / etc ?
Pas d'alimentation de labo et ça m'embête de mettre 60€ là-dedans puisque je n'en ai pas d'autre utilité.
Si, en revanche, je peux utiliser le chargeur d'un vieux téléphone (ou un truc acheté 50 centimes aux puces dimanche prochain), je veux bien essayer. J'imagine qu'il faudrait donc quelque chose proche de la tension nominale (je ne sais pas si j'ai le droit d'appeler ça ainsi) d'une cellule, soit aux environs de 3,7 V. On doit être aux environs de 5 V aujourd'hui sur chargeur de téléphone mais je crois que c'était moins (environ 3,5 V) avant l'avènement du smartphone.
Questions :
- Puis-je le brancher (avec des pinces croco par exemple) sur l'élément que je veux recharger en le laissant dans le pack ? (si je peux éviter les dessoudures fastidieuses, je le ferai avec plaisir)
- Quelles autres valeurs (intensité max) ce chargeur devra-t-il respecter ?
Souder à l'étain directement sur les cellules (ou lames de liaison) ? Eh non pas question. Trop chaud, risque de destruction voire d'incendie. Question non triviale ! Mais on verra ça après.
C'est pourtant bien ce qui est fait à l'usine.
La station de soudage que je commande chauffe beaucoup et donc permet de peu chauffer (la panne très chaude permet de faire la soudure très vite, et donc reste en contact très peu de temps avec les pièces à souder).
triphase a écrit :souder sur les lames des cellules, c'est le seul moyen. Mais parfois c'est de l'alu insoudable. Ou alors il y a la languette alu qui sort de la cellule et une autre languette en fer étamé (soudable à l'étain) qui est rapportée dessus avec un ou plusieurs points de "soudure électrique" comme les carrosseries de voitures, là-dessus tu peux y aller. Il faut avoir le fer à bonne température et un peu de pâte décapante pour faciliter l'accroche, ce qui permet de faire une soudure rapide, seule façon d'éviter un échauffement excessif de la cellule afin de ne pas l'endommager.
(je n'avais pas vu les photos) c'est pas des cellules souples, c'est du rigide avec des connexions à visser? En tout cas les languettes (si elles sont vissées il faut les enlever, alors pas de problème d'échauffement) ont l'air assez robustes et faciles à souder.
Il y a des languettes embouties (pas vissées) sur les bornes qui sont soudées à des plaques métalliques faisant les ponts borne à borne. Je ne pense pas avoir de problème à souder ça mais je me demandais comment "dessouder" ces plaques soudées par point (comme les carrosseries de voitures, tu as choisi le bon exemple). J'envisage de percer avec un forêt métallique sans faire chauffer.
Voilà une vue de dessus :