vehiculeselectriques a écrit : ↑ven. 28 09 , 2018 20:29
capitalisme respectueux c'est comme soleil noir, violence délicate etc. un oxymore.
A partir du moment où les moyens de productions et de services vitaux sont dans les mains de quelques privés, ce capitalisme conduit à la surexploitation de tout et tous par ce tout petit nombre...
qu'il soit à la papa ou néo-libéré ça reste un système de domination mortifère, la somme des intérêts privés n'a jamais fait et ne pourra jamais faire l'intérêt collectif !
Tu blâmes le capitalisme pour nos maux. De mon côté, je blâme les cons. Ils seraient cons dans un monde communiste, socialiste, anarchiste, fasciste, libéral ou autre. La solution consiste à empêcher les cons de nuire. Dans un monde de sages, de justes, de philosophes quel que soit le système économique, le respect et l'harmonie règneraient et on aurait un espoir de sauver la vie sur Terre.
A défaut de vivre dans un monde aussi idéal, on peut limiter les effets délétères de la connerie de beaucoup d'humains via des lois et d'autres formes de contrôle (éducation, aide psychologique, taxes, infrastructures, offre commerciale adéquate). Le problème est que les lois et autres formes de contrôle sont actuellement trop molles. Par exemple en ce qui concerne l’adoption de véhicules électriques, les bornes, le photovoltaïque. On peut garder le capitalisme et obliger les constructeurs à vendre 1% de véhicules électriques et augmenter ce pourcentage de façon planifiée et prévisible (pour gérer la transition).
Le problème actuel étant que des cons (cons-tructeurs et cons-ommateurs) refusent cette évolution qui nécessite des véhicules produits en masse (= moins chers), des bornes partout, une autorisation de revente de l'énergie au kwh consommé et de l'électricité d'origine renouvelable. Donc la révolution est freinée. Si l'on met des taxes énormes sur le carburant TOUT EN FOURNISSANT DES BORNES et des VEHICULES ELECTRIQUES qui répondent aux besoins des consommateurs, le capitalisme parviendra à aligner offre et demande. Il y a une part sombre dans le capitalisme et une part "lumineuse". En tant qu'humain, on peut choisir de produire/consommer des produits et services de la part sombre (véhicules thermiques, chair animale, clopes) ou de la part lumineuse (véhicules électriques, fruits locaux, pellets).
vehiculeselectriques a écrit : ↑ven. 28 09 , 2018 20:29
quand à la date je me garderai bien de faire Mme irma... ce sera progressif il n'y a pas de date
à la rigueur ceux qui l’étudieront dans 50 ans pourront à postériori marquer historiquement des dates clefs.
Nul besoin de lire une boule de cristal. On se base sur des études scientifiques.
6000 pour le dernier rapport du GIEC d'octobre 2018. C'est vrai qu'il y a une incertitude. Guy McPherson donne 2026 comme horizon maximal. Selon lui, l'effondrement et le chaos auront lieu avant cette date. Ce sera progressif (si l'on peut dire). Mais la progression sera fulgurante. Genre, une année on a des céréales, l'année suivante on doit taper dans nos stocks (si on en a)... = fin de la civilisation. = 50 ans plus tard, il n'y aura plus aucun humain (sauf quelques rares survivants bunkerisés avec méga stocks de bouffe) et il ne feront pas d'études sur le climat...
ncaar a écrit : ↑ven. 28 09 , 2018 20:46
Il vaut beaucoup mieux leur faire prendre conscience de la vacuité de leur hyperconsommation et - surtout - du prix qu'ils paient pour ça. Et ça marche : un de mes copains, directeur régional, ébranlé par mon parcours, va arrêter dans 4 ans, donc largement avant l'âge légal d'une retraite à taux plein car il veut la prendre ... vivant ! Et va se retirer au fin fond du Cantal dans une longère multiséculaire qu'il vient d'acheter. Au programme : chasse au gros gibier et cueillette de champignons ! Bonjour la TVA ... (d'autant que c'est le genre qui tire 0 à 1 balle pour 5H d'affût, et uniquement en pleine tête à la lunette) !
1/ Cela reste une idée encore non concrétisée. Tu nous en reparleras dans quatre ans, quand il tiendra vraiment son engagement (envers lui-même). D’ici là, le chaos risque d’être déjà très prononcé. Y compris sur le plan économique.
2/ Quel argument as-tu utilisé pour l’amener à une prise de conscience ? Habituellement, une prise de conscience vient de l’intérieur et les « gens » sont réfractaires. Par ton exemple ?
3/ Attention, car quand il cueillera des champignons, s’il n’a pas fait son « régime », il pourrait se prendre un balle pour gros gibier dans le dos si un autre chasseur au gros passe par là…
Un mauvais chasseur au gros, bien entendu, celui qui « voit un truc, il tire ». Et ce n’est pas toujours une sanglinette cendrée.
phyvette a écrit : ↑ven. 28 09 , 2018 21:21
Ben voila, ton copain, il a choisi la liberté. Moi j'ai décroché à 50 balais, depuis je profite de beaucoup de temps libre, et je ne bosse (peu) que pour les frais fixes (pas derche).
Là à 58, on vient de s'installer au plan "B" dans la Somme, on va encore décroître de 20% les doigts dans le nez, et la société thermo-industriel complexe peut poursuivre son effondrement, on ne tombera pas de bien haut. En plus on va très fortement réduire le dernier budget incompressible qu'il restait, le carburant et le chauffage.
Bravo. Le plan B est-il supposé remplacer ton logement principal actuel et devenir ton habitation principale? Des détails sur le type de maison (?) ou ferme (?) ?
Etant végan, j'ai déjà réfléchi au rapport de compétition (dont prédation) ou d'entraide entre les animaux... On trouve même des exemples d'animaux non domestiques qui aident spontanément les humains.
Dommage que la vidéo n'aille plus loin. Car la vraie question est de savoir quelle stratégie de survie prévaudra, entre entraide et compétition, lorsque les ressources se feront rares. Par exemple, on verra quels parents partageront volontiers leurs maigres réserves de nourriture quand leurs propres enfants seront affamés...
En attendant le chaos, l'entraide est une stratégie intéressante. Mais puisque (en France, par ex.) c'est nous qu'on a les sous, c'est nous qu'on va donner aux autres pays et c'est nous qu'on va accueillir plein de migrants... Entraide à sens unique.
Selon Darwin, dans la nature, les animaux survivent en fonction des ressources auxquelles ils ont accès (cf de la verdure pour les chèvres). Et quand la ressource diminue, soit le troupeau périclite (par manque de nourriture, baisse de natalité, augmentation de mortalité), soit tout ou partie du troupeau migre. Ce modèle est sympa. Mais une fois que les chèvres ont colonisé le monde entier, la migration n'est plus une option. Retour donc à la limitation naturelle par les ressources vitales. Heureusement, dans un écosystème sain, il y a des prédateurs qui brident l'expansion des espèces qui sont leurs proies.
Malheureusement, les humains n'ont quasiment pas de prédateurs animaux de nos jours... Les humains (et certaines espèces animales aussi, peut-être?) ont la capacité de limiter leur progression démographique. C'est le cas dans les pays développés.
Problème: si on ouvre les frontières dans un esprit d'entraide, les pays qui ne pratiquent pas cette limitation démographique nous envahissent. Donc dan ces conditions, nos efforts d'auto limitation 1/ sont vains. 2/ conduisent à notre suicide en tant que peuple. 3/ aggrave la situation en faisant venir des peuples qui n'ont nullement l'intention de modérer leur démographie. Donc chaque migrant qui arrive en France aggrave le bilan environnemental planétaire. Parce que dès lors il peut avoir plus d'enfants, consommer plus.
Pour un contrôle démographique écologique, il faut que tous les pays contrôlent leur populations et qu'il n'y ait pas de migration massive. Ou alors qu'il y ait une troisième guerre mondiale... Ou une série de guerres régionales avec beaucoup de morts. (Compétition pour les ressources).
Faute de quoi, la (sur)population humaine sera régulée de façon violente et horrible: guerres, guerres civiles, voire extinction.
man3515 a écrit : ↑lun. 01 10 , 2018 14:33
Hors-sujet
@ élecolo : s'il te plait, on peut débattre et rester courtois.
Car pour quel con te prends-tu à traiter de cons ceux qui ne pensent pas comme toi ? Hitler prenait les ariens pour les justes et les autres pour des "cons", et le laisser aller au bout de ses idées n'a pas été la meilleure chose que l'humanité ait faite hein... Donc merci de rester respectueux un minimum dans le débat.
Dans le film
Le dîner de cons, il y a une réplique à la fin, je crois, du genre: "on est toujours le con d'un autre".
Le point Godwin (reductio ad hitlerum) est une façon d'évacuer le débat. J'utilise le concept de "con" (j'aurais pu dire, "idiot", "médiocre", "salaud") pour englober de façon inclusive tous les cons et sortir des analyses habituelles (bouh les fascistes!, bouh les machistes!, bouh les pollueurs!, bouh les criminels!). Je n'ai insulté personne individuellement ou collectivement.
Si quelqu'un pense qu'il n'est pas con de fumer une clope, qu'il se prononce et me donne ses arguments... Même chose pour tous les autres arguments que j'ai utilisés... Cela fera avancer le schmilblick.
Hors-sujet
Je pourrai trouver des tas de raisons de t'insulter de la sorte car il y a très certainement des choses que tu fais ou pratiques et que je n'approuverai pas... cela ne me pousse pas à t'insulter sur un forum public.
Je doute que tu trouves des « tas de raisons » pour « m’insulter de la sorte ». Ne serait-ce que parce qu'il n’existe aucune raison pour insulter qui que ce soit. L’insulte est toujours une réaction primaire… Si quelqu'un a quelque remarque polie et constructive à me faire, je veux bien l'entendre.
Drôle de manière que de menacer ainsi à demi-mot de m’insulter sans aller jusqu’au bout. C’est complètement puérile, gratuit et immodéré. Je me demande ce qu’en pensent les AUTRES modérateurs…
Je suggère d'en rester courtoisement et calmement là sur ce sujet...
Il est évident que je ne me prends pas pour un con. Se prendre pour un con requiert un certain niveau de conscience de soi, de distance critique, de remise en question. Ce qui tend à détruire ipso facto la connerie. Enfin, j'espère. Il est vrai que la connerie dépasse l'entendement...
Donc nul n’est à l’abri !
Je ne considère pas comme cons ceux qui ne pensent pas comme moi. Uniquement ceux qui, objectivement, se comportent d'une façon toxique, irrespectueuse, stupide, mortifère, inacceptable du point de vue éthique ou même esthétique. Un con qui se sabote ou se tue sans dégât collatéral n'est pas très dérangeant. Mais c’est très rare. Le problème des cons est que bien souvent ils impactent leur entourage (leur famille et leurs proches déjà) voire l'ensemble de l'humanité et peuvent même menacer la vie sur Terre...
Pour revenir au film
Le dîner de cons, il y a une autre réplique intéressante (de mémoire): "ah si, il y a des cons très objectifs" (dans le sens où il y a des cons que l'on peut considérer de façon très objective comme cons).
Je n'ai pas à respecter les cons qui détruisent la Planète, y compris la possibilité de vie pour les générations futures, y compris celle des enfants et petits-enfants de certains membres de ce forum peut-être. A force de tolérer les cons, encore et encore, on accepte la destruction de notre monde. Mon analyse ne vise nullement à insulter (c'est contre productif et vain) mais à comprendre et dire les choses fermement. En conclusion, je ne respecte ni les cons, ni la connerie, je les dénonce ici. Bien évidemment, lorsque je suis confronté à un con, j'utilise des moyens subtils pour tenter (le plus souvent en vain) de l'amener à une prise de conscience. Le meilleur moyen étant de souligner son intérêt personnel, lorsque celui ci va dans le bon sens. Ex: économiser des sous.
man3515 a écrit : ↑lun. 01 10 , 2018 14:33
Pour en revenir à la discussion, je dirai que malheureusement l'Homme a sa nature, qui saura revenir au galop, même si on passait à une sixième république, réformée au niveau mondial (voir sur une nouvelle planète
), avec les préceptes que l'on édicterait avec tout le bon sens disponible, je prédis que quelques générations suffiraient à biaiser et pervertir ce "monde parfait" (que ce soit sous forme de "capitalisme extrême" ou autre).
Appliquer une politique de l'enfant unique au niveau mondial dans le but de limiter le nombre et donc à fortiori la consommation serait contraire au droits de l'Homme et nécessiterait des contrôles liberticides (il y a d'ailleurs eu des films sur le sujet).
Oui, je suis d’accord pour dire que même si une société parfaite survenait, les cons commenceraient à la pervertir. Mais je n'y vois pas une fatalité inéluctable par contre.
D’où le besoin de mesures et de systèmes anticons.
Je considère que la société actuelle (en France) est plutôt agréable et pourrait devenir très bien et même « durable » avec quelques changements : 100% d’énergie à faible impact environnemental, transports gratuits, décentralisation, relocalisation, état nation puissant et autonome, retour à l'état de droit, cryptoactifs, télétravail, plus de matériaux compostables, véganisme (sans animaux domestiques), politique « philosophique » de long terme, agriculture biologique, modèle culturel fort, fin de l’immigration de masse, économie assainie (transparente, canalisée par des lois justes), liberté d’entreprendre.
Les droits de l’homme sont à prendre avec des pincettes. D’une part, parce que c’est une excuse facile pour l’oppression et la privation de liberté des peuples (interventionnisme, guerre, remplacement de population). Eh oui ! Et d’autre part, parce que c’est souvent une vaste blague, puisque ces prétendus droits sont bafoués partout dans le monde. Y compris en France où la liberté d’expression diminue, où il y a des pauvres, des mal logés, des mal nourris et une population manipulée pour faire du fric (avec les vaccins par exemple).
Concernant la nature humaine. Je préfère penser que l’humain est un animal social. Et que son comportement est influencé par la société. La part naturelle (les réflexes, l’instinct, les pulsions sexuelles, l’appétit) est contrôlable lorsque les conditions sociales sont propices. Mais si on tolère les comportements à la con (y compris le défaut d'éducation), on obtient des individus cons qui font les cons sans penser aux conséquences de leurs actes et de leurs choix.
man3515 a écrit : ↑lun. 01 10 , 2018 14:33
Je pense que le salut de l'homme sera dans l'adaptation, comme il a toujours su/du le faire. Après il est certain que si l'échéance est 2026, ça risque de faire très mal !
L'adaptation est une illusion et une échappatoire.
Selon McPherson, l'ultimatum pour réagir et s’adapter, c'était 1990! Il ne resterait donc désormais que la gestion de la fin de notre civilisation... Et même cela est négligé. L’urgence est telle que même l’humain et ses super pouvoirs d’adaptation (mentale et artificielle) restera impuissant face au défi du super chaos climatique. Sans possibilité de produire de la nourriture, on ne va pas loin. Une micro élite bunkerisée peut éventuellement survivre avec méga stock de bouffe + une culture hydroponique. Mais il lui faudra aussi se protéger des radiations (à cause de la défaillance généralisée des centrales nucléaires).
Oui, si l'on ne parvient pas à dépasser la connerie actuelle, on va tous beaucoup souffrir. Et plus grave, la connerie prédominante condamnera l'humanité toute entière. Et les animaux et les végétaux et toute vie sur Terre avec elle.
Pour revenir aux 80 solutions. Question : laquelle ou lesquelles appliquez-vous déjà ou acceptez-vous d’appliquer ou acceptez-vous comme modèle de société ?
Laquelle vous semble la plus efficiente (avec le meilleur rapport effort/résultat)?
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.