Perso, je réponds non. A 100 %. Ce qui est désormais en marche a une inertie qui nous dépasse totalement.
Ce qui n'exclut pas de devenir sobre. Pas pour espérer infléchir le cours des évènements, mais pour le supporter un peu mieux.
Modérateurs : Remdo, man3515, moulino51
Perso, je réponds non. A 100 %. Ce qui est désormais en marche a une inertie qui nous dépasse totalement.
Précisions... Par freiner, j'entendais à la fois freiner temporellement l'effondrement (le retarder, même juste d'un an ou deux) et le freiner en intensité (ce qui inclut effectivement aussi la préparation de la population, survivalisme toussa). Il y a forcément une marge de manoeuvre et d'amélioration par rapport à la médiocrité actuelle...
Bien, mais essai de parler de la chose avec tes amis ou tes voisins, même si tu emploi des mots simples se sera encore bien trop compliqué pour eux, l'idée du deuil leur est totalement impossible.Mais les preuves et les avis d'experts s'accumulent...
C'est exact , en parler c'est de suite des levers de boucliers antiécolos ... empêcheurs de vivre tranquillement
Nous avions échangé en MP sur le sujet, mais puisque tu le remets sur le tapis, souffre que j'en fasse autant : même en France, on a constaté que le dérèglement climatique (déluge / sécheresse ; hiver doux /gelées tardives ; tempête/grêle ...) pouvait amoindrir de façon considérable la production céréalière et fruitière, sans même parler de la raréfaction des pollinisateurs. Seule l'herbe n'est impactée qu'à la marge. Dans ces conditions, il me paraît déconnant de vouloir supprimer l'élevage (notamment extensif) des herbivores. Ce d'autant que toutes les terres ne sont pas éligibles aux grandes cultures (montagne, nature des sols, zones inondables ...). Entre tout et rien ...
Si tu as étudié attentivement le rapport de l'INRA sur la ferme expérimentale du Bec Hellouin, il ne t'a pas échappé que la production en permaculture, forte consommatrice de main d'oeuvre, doit vendre ses produits (de haute qualité, nous sommes d'accord) à un prix moyen assez élevé. Donc la multiplication de ces petites unités va certes augmenter la quantité de produits bio disponibles, mais n'en fera pas baisser le prix. Ce d'autant que, comme tu l'as très justement souligné, il faut au minimum 2 ans pour que la permaculture atteigne son régime de croisière. Donc la demande (solvable) doit précéder l'offre et non l'inverse. Ceci dit, redonner à l'alimentation toute son importance et donc son vrai poids dans le budget des ménages ne serait qu'un retour aux fondamentaux. Actuellement les gens bouffent n'importe quoi pourvu que ce ne soit pas cher et qu'ils puissent s'acheter le dernier i-phone.élecolo a écrit : ↑jeu. 07 02 , 2019 20:26... J'ai l'impression qu'il y a trop peu de production en France, ce qui crée un effet de rareté qui maintient les prix élevés et la consommation faible. Avec une abondance de fruits et légumes bio pas chers + une rééducation alimentaire efficace, beaucoup de gens en augmenteraient leur consommation (au détriment de la chair animale, des produits laitiers, des œufs, des produits industriels, de la malbouffe).