Faut-il acheter une tesla?

[élecolo]

Je ne suis pas sûr que Tesla soit bloqué un jour à cause des choix technologiques actuels de batterie.

Nous sommes à une époque où tout est éphémère.
Si j'étais un ingénieur Tesla, je prévoirai un système de batterie / recharge etc. qui laisse une marge d'adaptabilité à l'avenir.
Pour inclure une autre technologie.

Seul le facteur forme et poids des blocs de batteries est une limite absolue. Le reste peut être reprogrammé, voir légèrement modifié matériellement ou logiciellement pour mettre des batteries différentes sur une Tesla S qui aura vécu 12, 15 ou 20 ans et dont la partie "mécanique" est encore en bon état de fonctionnement.

Le seul cas où une batterie de nouvelle génération ne serait pas utilisable: s'il faut un refroidissement ou réchauffement à intégrer. Là, c'est probablement plus coûteux ou compliqué à mettre en place sur une voiture d'occasion...

Pour ce qui est des nouveaux modèles, Tesla est capable d'adapter ses lignes de production (actuelles ou futures) pour rester souple.
La grande inconnue est la flexibilité financière pour passer d'une technologie de batterie à une autre.
Le conservatisme risque de jouer, pour ne pas gâcher les investissements...

Cf Bolloré....

[Citro]

Nous sommes à une époque où tout est éphémère.
Si j'étais un ingénieur Tesla, je prévoirai un système de batterie / recharge etc. qui laisse une marge d'adaptabilité à l'avenir.
Pour inclure une autre technologie.

Seul le facteur forme et poids des blocs de batteries est une limite absolue. Le reste peut être reprogrammé, voir légèrement modifié matériellement ou logiciellement pour mettre des batteries différentes sur une Tesla S qui aura vécu 12, 15 ou 20 ans et dont la partie "mécanique" est encore en bon état de fonctionnement.

1/ Le cahier des charges que l'on confie à un ingénieur ne comporte SURTOUT PAS ce critère de "marge d'adaptabilité à l'avenir".
Un industriel fabrique du consommable, surtout pas du réparable ou de "l'améliorable" sans passer par la case achat global d'un nouveau véhicule...

2/ Il est impossible de savoir ce que sera l'avenir en terme de systèmes de stockage d'énergie, même si l'on espère des gains légitimes en densité énergétique qu'ils soient massiques et volumiques...

Pour être en plein chantier de lithiumisation d'un véhicule initialement au NiCd, je rencontre des gains importants en volume et en masse, mais ces relatives facilités d'intallation de nouvelles batteries tendrons à ce diminuer avec les coffres intégrés sous le chassis du véhicule, ce qui complique la mise en oeuvre.

Par ailleurs, le moteur et son électronique de gestion, déjà très vérrouillés il y a 20 ans sur nos vieux VE PSA le seront encore plus à l'avenir avec l'utilisation des puces cryptées. Il a fallu déployer des trésors d'inventivité pour effectuer une adaptation convenable de la technologie lithium à une électronique conçue pour gérer du Nickel Cadmium, et vérrouillée sur cette technologie. Notre démarche s'approche assez des transformations au GPL de voitures à essence, ceux qui connaissent, savent la difficulté de la chose...

Il faudra donc des bidouilleurs de génie, des hackers et des électroniciens capables de faire non seulement sauter les verrous conçus à l'origine, mais aussi capables de concevoir les nouveaux circuits pour remplacer les contrôleurs, chargeurs et périphériques obsolètes...

[bonsai]

C'est là tout l'intérêt du système d'échange de batterie.

[élecolo]

1/ Le cahier des charges que l'on confie à un ingénieur ne comporte SURTOUT PAS ce critère de "marge d'adaptabilité à l'avenir".
Un industriel fabrique du consommable, surtout pas du réparable ou de "l'améliorable" sans passer par la case achat global d'un nouveau véhicule...

Snif! Mais l'on peut au moins imaginer qu'un industriel souhaite garder une marge de manœuvre dans son propre intérêt (avec un système crypté/blindé au besoin).
Ainsi Tesla pourrait à terme remplacer certaines batteries de première génération par des batteries de 2ème génération et faire des économies d'échelle sur sa garantie 8 ans / 200 000km.

Pour être en plein chantier de lithiumisation d'un véhicule initialement au NiCd, je rencontre des gains importants en volume et en masse, mais ces relatives facilités d'intallation de nouvelles batteries tendrons à ce diminuer avec les coffres intégrés sous le chassis du véhicule, ce qui complique la mise en oeuvre. Par ailleurs, le moteur et son électronique de gestion, déjà très vérrouillés il y a 20 ans sur nos vieux VE PSA le seront encore plus à l'avenir avec l'utilisation des puces cryptées. [...] Il faudra donc des bidouilleurs de génie, des hackers et des électroniciens capables de faire non seulement sauter les verrous conçus à l'origine, mais aussi capables de concevoir les nouveaux circuits pour remplacer les contrôleurs, chargeurs et périphériques obsolètes...

Bon courage pour ce travail et bravo. Je ne sais pas à quel point l'obsolescence programmée sera appliquée dans le cas des véhicules électriques. Je me demande si l'électronique ne sera pas à double tranchant: programmable pour faillir mais également bidouillable pour tenir! (comme tu le démontres magnifiquement avec ta lithiumisation) (contrairement à une obsolescence programmée "absolue" via des matériaux qui pètent: exemple culasse déformée et fuite sur de nombreux véhicules à moteur thermique, train arrière de peugeot 206 qui lâche, boîte de vitesse fragile sur le Renault Traffic...