1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
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1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Avant toute chose si ce post devait être regroupé avec ma précédente balade dans le sud je pourrais comprendre, je me suis permis de créer ce post compte tenu de l’expérience complètement différente qu’il m’a permis de vivre.
Je suis rentré hier soir d’un nouveau périple de 1000 km avec ma S petite batterie cette fois-ci entre Lyon et Paris, enfin presque, Le Tremblay sur Mauldre plus exactement où je suis allé assister à un super séminaire informatique, enfin bref cet aparté sur ma vie personnelle uniquement parce que c’est grâce à cet évènement que j’ai eu le déclic (perché, fou, débile, aux dires de ma femme) d’y aller en moto électrique !
Pour faire simple et explicite, je vous joins le Liberty Rider du retour, l’aller étant pratiquement le même
Pourquoi cette route qui n’est pas la plus courte ? En raison de la densité des bornes de charge, j’avais bien entendu exclu l’autoroute ou équivalent.
Une bonne chose : pas de problème de chauffe de batterie sur cette balade ! Surtout à l’aller où grâce à la météo ma batterie a bénéficié d’un important refroidissement liquide et venteux gratuit !
Bien qu’ayant un peu anticipé la baisse d’autonomie de ma moto sur ce parcours fait de grandes lignes droites, où j’avais prévu de rouler cool, ce fut un flop en raison du vent et des poids lourds qui interdisent de rouler cool ; en ayant réglé Waze en mode "éviter les voies rapides" j’ai bien évité les portions 110 km/h de la N7, mais pas celles à 2 voies où les poids lourds continuent à rouler à 100 km/h où à coller aux fesses de ceux qui roulent moins vite, expérience que je n’ai pas tentée en moto, résultat là où mon autonomie moyenne de cet été était de 100 km avec des routes pleines de virages, là avec le vent de 3/4 face et la vitesse obligatoire de 90/100 km/h je suis descendu au pire à 65 km pour une batterie chargée à 90 %, là où j’avais planifié 70 km d’étape, sur le coup je n’ai pas regretté d’avoir construit ma route sur la densité des bornes jusqu’où j’ai pu arriver pour certaines sans presque aucune marge de sécurité.
Les bornes, parlons-en : c’est vraiment du grand n’importe quoi, par exemple : super cher dans l’Allier, avec des bornes qui sont payantes avec certaines cartes (Charge Map, Freshmile) mais gratuites avec d’autres (NewMotion) ; sans vouloir politiser la chose, je peine à comprendre que l’Europe ou notre gouvernement ne décident pas d’harmoniser tout ça ! Vouloir rouler en électrique pour tous dans ce pataquès est impossible en 2019, c’est seulement pour l’instant réservé aux seuls zinzins motivés.
Un des grands enseignements de ce dernier périple a été le caractère obligatoire d’avoir un GPS visible sur le guidon et pas seulement d’une assistance audio comme celle que j’avais utilisée cet été ; dans le brouillard, sous la pluie ou en conduite de nuit pour descendre un petit col, Waze est une d’aide formidable en permettant de piloter quasi aux instruments dans ces moments-là, tout en priant un peu pour que les des animaux dorment et ne désirent pas traverser la route au moment où on passerait, ni que des gravillons soient là dans les virages, qu’on prend sans pouvoir estimer précisément la chaussée ; la conduite à ces moments-là doit aider à faire de jolis fessiers tellement on serre le popotin.
Je confirme aussi que les supports de téléphone à base d’éléments Ram Mount sont top.
Je confirme aussi que les Michelin Road 5 sont vraiment hyper secure quand les conditions météo se dégradent, pas une seule amorce de dérobade ou sensation d’insécurité : jamais !
Une mention aussi pour les gants Dainese Scout 2, ils se sont révélés totalement étanches sous les douches que j’ai dû subir à l’aller.
Même si à certains moments je me suis demandé ce que je fichais là (je pense aux moments très venteux où sur les longues lignes droites on croise des camions qui coupent d’un coup le vent relatif pour envoyer celui de leur traînée : redoutable ! En particulier les camions types transport de voitures qui sont des sortes des mitraillettes à vent ; rouler sur de telles distances ça change le pilotage et ses sensations (quand on ne meurt pas) on roule différemment et mieux après, c’est un ressenti que j’ai vraiment quand je reviens sur mes terres ; c’est une expérience que je conseille à tous ceux qui acceptent d’en assumer les risques, parce qu’il y en a : niveau de pilotage, fatigue, conditions météo, pièges de la route, comportements dangereux des poids lourds et des autres (une mention toute particulière au paysan probablement aviné qui est sorti de son champ en tracteur avec remorque sans se préoccuper de savoir ce qui pouvait se passer sur la route à ce moment-là).
Dernière petite remarque : sur la selle « confort Zero » dont j’avais fait louange cet été et qui porte bien son nom maintenant, les mousses se sont affaissées depuis, c’est devenu une planche ; la selle ayant moins d’un an, mon concessionnaire qui avait détecté le problème lors de la dernière révision est en relation avec Zero pour tenter de résoudre le problème, mais pas de réponse pour l’instant du constructeur.
Et pour finir, une pensée à toutes les personnes avec qui j’ai pu papoter durant mes charges ; ces voyages donnent vraiment l’impression qu’on est des précurseurs ; que ce soit clair, je n’en tire aucune vanité, je pense seulement être dans le vrai en pilotant une Zero, au moins d’essayer de modestement faire quelque chose à mon échelle.
Merci de votre attention, bonne soirée et très bon week-end à tous !
Je suis rentré hier soir d’un nouveau périple de 1000 km avec ma S petite batterie cette fois-ci entre Lyon et Paris, enfin presque, Le Tremblay sur Mauldre plus exactement où je suis allé assister à un super séminaire informatique, enfin bref cet aparté sur ma vie personnelle uniquement parce que c’est grâce à cet évènement que j’ai eu le déclic (perché, fou, débile, aux dires de ma femme) d’y aller en moto électrique !
Pour faire simple et explicite, je vous joins le Liberty Rider du retour, l’aller étant pratiquement le même
Pourquoi cette route qui n’est pas la plus courte ? En raison de la densité des bornes de charge, j’avais bien entendu exclu l’autoroute ou équivalent.
Une bonne chose : pas de problème de chauffe de batterie sur cette balade ! Surtout à l’aller où grâce à la météo ma batterie a bénéficié d’un important refroidissement liquide et venteux gratuit !
Bien qu’ayant un peu anticipé la baisse d’autonomie de ma moto sur ce parcours fait de grandes lignes droites, où j’avais prévu de rouler cool, ce fut un flop en raison du vent et des poids lourds qui interdisent de rouler cool ; en ayant réglé Waze en mode "éviter les voies rapides" j’ai bien évité les portions 110 km/h de la N7, mais pas celles à 2 voies où les poids lourds continuent à rouler à 100 km/h où à coller aux fesses de ceux qui roulent moins vite, expérience que je n’ai pas tentée en moto, résultat là où mon autonomie moyenne de cet été était de 100 km avec des routes pleines de virages, là avec le vent de 3/4 face et la vitesse obligatoire de 90/100 km/h je suis descendu au pire à 65 km pour une batterie chargée à 90 %, là où j’avais planifié 70 km d’étape, sur le coup je n’ai pas regretté d’avoir construit ma route sur la densité des bornes jusqu’où j’ai pu arriver pour certaines sans presque aucune marge de sécurité.
Les bornes, parlons-en : c’est vraiment du grand n’importe quoi, par exemple : super cher dans l’Allier, avec des bornes qui sont payantes avec certaines cartes (Charge Map, Freshmile) mais gratuites avec d’autres (NewMotion) ; sans vouloir politiser la chose, je peine à comprendre que l’Europe ou notre gouvernement ne décident pas d’harmoniser tout ça ! Vouloir rouler en électrique pour tous dans ce pataquès est impossible en 2019, c’est seulement pour l’instant réservé aux seuls zinzins motivés.
Un des grands enseignements de ce dernier périple a été le caractère obligatoire d’avoir un GPS visible sur le guidon et pas seulement d’une assistance audio comme celle que j’avais utilisée cet été ; dans le brouillard, sous la pluie ou en conduite de nuit pour descendre un petit col, Waze est une d’aide formidable en permettant de piloter quasi aux instruments dans ces moments-là, tout en priant un peu pour que les des animaux dorment et ne désirent pas traverser la route au moment où on passerait, ni que des gravillons soient là dans les virages, qu’on prend sans pouvoir estimer précisément la chaussée ; la conduite à ces moments-là doit aider à faire de jolis fessiers tellement on serre le popotin.
Je confirme aussi que les supports de téléphone à base d’éléments Ram Mount sont top.
Je confirme aussi que les Michelin Road 5 sont vraiment hyper secure quand les conditions météo se dégradent, pas une seule amorce de dérobade ou sensation d’insécurité : jamais !
Une mention aussi pour les gants Dainese Scout 2, ils se sont révélés totalement étanches sous les douches que j’ai dû subir à l’aller.
Même si à certains moments je me suis demandé ce que je fichais là (je pense aux moments très venteux où sur les longues lignes droites on croise des camions qui coupent d’un coup le vent relatif pour envoyer celui de leur traînée : redoutable ! En particulier les camions types transport de voitures qui sont des sortes des mitraillettes à vent ; rouler sur de telles distances ça change le pilotage et ses sensations (quand on ne meurt pas) on roule différemment et mieux après, c’est un ressenti que j’ai vraiment quand je reviens sur mes terres ; c’est une expérience que je conseille à tous ceux qui acceptent d’en assumer les risques, parce qu’il y en a : niveau de pilotage, fatigue, conditions météo, pièges de la route, comportements dangereux des poids lourds et des autres (une mention toute particulière au paysan probablement aviné qui est sorti de son champ en tracteur avec remorque sans se préoccuper de savoir ce qui pouvait se passer sur la route à ce moment-là).
Dernière petite remarque : sur la selle « confort Zero » dont j’avais fait louange cet été et qui porte bien son nom maintenant, les mousses se sont affaissées depuis, c’est devenu une planche ; la selle ayant moins d’un an, mon concessionnaire qui avait détecté le problème lors de la dernière révision est en relation avec Zero pour tenter de résoudre le problème, mais pas de réponse pour l’instant du constructeur.
Et pour finir, une pensée à toutes les personnes avec qui j’ai pu papoter durant mes charges ; ces voyages donnent vraiment l’impression qu’on est des précurseurs ; que ce soit clair, je n’en tire aucune vanité, je pense seulement être dans le vrai en pilotant une Zero, au moins d’essayer de modestement faire quelque chose à mon échelle.
Merci de votre attention, bonne soirée et très bon week-end à tous !
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- moulino51
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Super périple et récit captivant
Gé
Gé
"On ne vient pas de nulle part et serait souhaitable qu'on n'aille pas n'importe où !"
- falcon
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Beau retour !
Oui, il faut bien connaître sa machine, savoir où on va la recharger et être bien équipé (tant le pilote que la machine).
Il est certain que niveau "précurseurs", nous nous retrouvons au niveau des électromobilistes qui faisaient de gros trajets avec des autonomies de 100-120 km environ (coucou les Czimion et les Leaf 1). C'est à dire avec environ 8-9 ans de retard.
Mais c'est toujours rigolo de rouler dans des coins qui n'ont aucune chance de voir une moto électrique, à part la nôtre, car il n'y a pas de concessionnaires.
Et encore plus drôle à plusieurs.
Oui, il faut bien connaître sa machine, savoir où on va la recharger et être bien équipé (tant le pilote que la machine).
Il est certain que niveau "précurseurs", nous nous retrouvons au niveau des électromobilistes qui faisaient de gros trajets avec des autonomies de 100-120 km environ (coucou les Czimion et les Leaf 1). C'est à dire avec environ 8-9 ans de retard.
Mais c'est toujours rigolo de rouler dans des coins qui n'ont aucune chance de voir une moto électrique, à part la nôtre, car il n'y a pas de concessionnaires.
Et encore plus drôle à plusieurs.
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Félicitations au fou roulant sur sa drôle de moto à petite batterie!
Oui, les badges à bornes c'est une horreur. Et l'info fournie sur les bornes est presque toujours au niveau du zéro absolu.
Rouler dans l'aspi d'un camion est très efficace pour gagner gros en autonomie. Mais c'est très ch**** et un poil dangereux.
En tout cas, point de vue géographie, je voyais le Noooord nettement plus au nord que cela!
Oui, les badges à bornes c'est une horreur. Et l'info fournie sur les bornes est presque toujours au niveau du zéro absolu.
Rouler dans l'aspi d'un camion est très efficace pour gagner gros en autonomie. Mais c'est très ch**** et un poil dangereux.
En tout cas, point de vue géographie, je voyais le Noooord nettement plus au nord que cela!
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Quest (bolide à pédales sans moteur, 3 roues)
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anciennement: Mavic Mini (4 rotors, 249 grammes) parti en Ukraine, C-Zero (3,5 années, 50kkm)
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Même si je suis d'accord avec ton épouse ... je salue ta performance
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Grand merci à toi, Cactus, pour ce retour d'expérience
C'est le genre de récit qui rassure à l'idée de faire un long périple à moto électrique. En tout cas en ce qui me concerne, et je suis sûr que d'autres se lanceront aussi
C'est le genre de récit qui rassure à l'idée de faire un long périple à moto électrique. En tout cas en ce qui me concerne, et je suis sûr que d'autres se lanceront aussi
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Il paraît même que certains voudraient aller au Cap Nooooord!
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Il y a eu toujours des pionniers qui ouvrent la route et tu en fais partie! Bravo pour ta perspicacité et ton engagement qui permettront de faire émerger ce nouveau moyen de déplacement.
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
J'y pense toujours.
Il ne voudrait pas m'accompagner le Cactus électrique ?
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Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Merci à tous !
Pour le vrai Nord, c’est gentil mais je ne me sans pas encore prêt ; par contre l’idée d’aller un jour voir le Tourist Trophy en moto électrique me turlupine un peu de temps en temps
Pour le vrai Nord, c’est gentil mais je ne me sans pas encore prêt ; par contre l’idée d’aller un jour voir le Tourist Trophy en moto électrique me turlupine un peu de temps en temps
Re: 1000 km en Zero S 7.2 (2018) - Direction le Noooord
Bravo à toi chapeau pour ce trip !!!